Avez-vous déjà vécu ces soirées de l’enfer ? Celles où quoi que vous fassiez, votre bébé pleure, de 17h à minuit. Et ni les bercements, ni les câlins, ni les kilomètres que vous traversez dans votre salon n’y font quelque chose.
Ces soirées ont quelque chose du bizutage de la parentalité, vous ne trouvez pas ?
Je souviens d’un soir où Igor, pour me faire plaisir et se faire kiffer tous les deux, était revenu à la maison avec un plateau de fruits de mer. Joe devait avoir un mois.
Il s’est retrouvé seul devant son plateau, à m’éplucher des crevettes et me les glisser pendant que je marchais et berçais Joe au sein.
Belle soirée de couple, de celles qui soudent !
Si vous êtes dedans, je suis avec vous. C’est dur, très dur. Surtout après une journée passée à nourrir, faire dormir, changer bébé et tout cela en repeat.
On se demande si on va se poser un jour.
En y repensant, Igor et moi faisions énormément de choses pour essayer de remédier à ça. Et avec ma casquette de consultante en sommeil, à la relecture des évènements, nos actions bien souvent amplifiaient le problème plutôt que l’inverse.
Et autant, je ne peux pas changer le passé, autant je peux VOUS aider à changer la donne.
Voici donc 3 conseils pour améliorer vos soirées de parents de nouveau-nés.
Mais avant de commencer, je veux que vous compreniez bien ceci :
- Les pleurs de décharge sont normaux
- Votre bébé n’est pas cassé
- Vous n’êtes pas cassés
- Vous êtes de bons parents
Et si mes conseils peuvent vous aider, ils ne rétabliront peut-être pas tout, car ces moments sont juste le reflet de toutes les transformations et les développements par lesquels passe votre bébé.
1/ Evitez la surfatigue
Cette première étape est cruciale et c’est une grande partie de la base de mon travail.
Votre tout petit bébé (de 0 à 5 semaines) ne peut pas supporter beaucoup plus que 30 à 45 minutes de temps d’éveil. C’est très rapide, je sais.
Ce temps d’éveil comprend évidemment le temps de nourrir votre bébé. ce qui au départ, fait que bébé passe la quasi totalité de son temps d’éveil à manger. je sais, on repassera pour les interactions.
Croyez-moi, mettre votre bébé à la sieste toutes les 45 minutes à 1h quand ils grandissent un peu, et ce tout au long de la journée va lui permettre d’arriver au soir le plus reposé possible.
Garder votre nouveau-né éveillé pendant plusieurs heures parce qu’il ne montre pas de signes de fatigue va le mener droit dans ses pleurs de décharge (et là vos propres pleurs aussi…)
2/ Évitez la sur stimulation
Votre bébé a passé 9 mois dans un environnement calme et sans surprises. Les jours et les nuits se ressemblaient beaucoup.
Après la naissance, leur monde devient ultra coloré, bruyant et stimulant.
Quand la soirée approche, essayez de limiter les sources de bruits et de stimulation visuelles comme les écrans.
3/ Créer une routine du soir
Reproduire à un certain moment de la journée (celui problématique du soir) exactement les mêmes gestes dans le même environnement va aider votre bébé à comprendre que l’heure du coucher arrive.
Voici un rituel du soir que vous pouvez appliquer avec votre nouveau-né :
- Bain ou toilette au gant (5 à 7 minutes)
- Couche et soins
- Allaitement ou biberon en peau à peau quand vous pouvez
- Mise en pyjama et couverture d’emmaillotage avec toujours la même chanson
- Mise au lit
Si vous me lisez et que vous en êtes à votre second bébé, vous savez que je suis une fan inconditionnelle des petits outils qui font de la musique et qui projettent une lumière au plafond.
Je les adore au moment du rituel, il suffit d’appuyer sur un bouton pour recréer exactement la même ambiance tous les soirs, et surtout quand on est pas chez soi.
On les éteint au moment du coucher.
4/ Demandez de l’aide
Cette période peut-être difficile. Vous pouvez avoir l’impression que seule vous pouvez-vous occuper de votre bébé.
J’étais cette mère. Persuadée qu’il n’y avait que moi pour la soulager, qui savait faire, etc… Bon c’était le covid aussi. Donc, globalement, ça a renforcé cette croyance, puisque j’étais vraiment seule!
Mais la vérité, c’est que vos proches (partenaire, amis, famille) voudraient vous aider et seraient honorés de le faire.
Prenez leur aide. Faites une sieste, allez marcher, faites quelque chose qui vous recharge. Vous vous lancez dans un marathon, pas un sprint, il faut en garder sous la pédale.
Avec ces 4 étapes, vous saurez adoucir ces heures difficiles.
Et si vous avez besoin de plus d’aide, vous avez ma newsletter qui vous envoie des conseils en fonction de l’âge de votre bébé ou mes accompagnements ici.
Et rappelez-vous, vous êtes un bon parent, on est TOUS passés par là. Les pleurs ne sont pas agréables, mais en aucun cas néfastes pour votre bébé. Son cerveau ne va pas fondre sous l’effet du cortisol comme on peut lire ça à droite à gauche sur Instagram. C’est n’importe quoi !
Avec tout mon soutien,
Aline