Quand se faire aider pour le sommeil de bébé ?

Est-ce qu’il existe un moment idéal pour améliorer le sommeil de bébé ?

J’ai très souvent le cas où un des parents va reprendre le travail et commence à paniquer à l’idée d’imaginer les endormissements de son bébé à la crèche alors que c’est déjà si compliqué à la maison. Donc très souvent, les accompagnements se font dans les 15 jours juste avant ou même pendant l’adaptation. Notre Joe commençait l’adaptation à la crèche au bout du 4ème jour de l’accompagnement, donc, ne vous inquiétez pas, c’est très possible.

Sleep training aux différents âges

sleep training le bon moment ?

Est-ce qu’on fait du sleep training avec un nouveau-né ?

 

NON ! Le sleep training, par définition, c’est d’aider un bébé à s’apaiser et à s’endormir seul (en l’accompagnant, hein, sans le laisser gérer tout ça tout seul en lui claquant la porte).

Un nouveau-né a besoin de contact, a un système digestif bien souvent immature, etc… On peut mettre énormément de choses en place très saines pour son sommeil mais en gardant évidemment plein de siestes contact, sans attendre qu’il dorme 12h par nuit à 5 semaines (même si c’est possible pour certains).

Je propose un atelier nouveau-nés pour mettre toutes ces fondations en place, en douceur, afin que bébé puisse gérer solo quand il est prêt.

A 3 mois

Une fois qu’on a passé les 10 à 12 premières semaines, on peut commencer le sleep training. Mais pareil, à 12 semaines, je ne vous promet pas les 12h, elles sont possibles, tout comme un bébé peut encore avoir besoin de manger 2 fois par nuit à ce moment. Mais quand bébé sera prêt à se passer de ses bibs ou tétées nocturnes, dormir toute la nuit sera possible !

Et à 4 mois, on, fait quoi ?

C’est l’âge de la régression, donc un très bon moment ! Ce sera un peu chaotique, justement à cause de la régression des 4 mois qui rend leur sommeil très léger, mais ce n’est vraiment pas un frein. Voici un article si vous sentez que vous êtes en cours de cette famosa régression.

A partir de 5 à 12 mois, la voie royale !

De 5 à 12 mois, c’est mon moment préféré. C’est smooth, c’est facile, c’est mon sweet spot, ils sont prêts. Certaines collègues détestent cet âge, moi c’est mon petit plaisir.

Au delà de 12 mois

C’est aussi une bonne période, les nuits sont très faciles, on peut juste rencontrer quelques soucis en journée avec la transition de 2 siestes à 1, mais clairement, passer cette étape avec une pro, c’est quand même beaucoup plus confort pour les parents.

Après 18 mois

La programme change beaucoup. En plus de parler de dodo, on va beaucoup parler de terrible two, des limites, du cadre éducatif. Le programme ne se focalise pas uniquement sur le sommeil, ce qui se passe en journée est aussi très très important. C’est passionnant car ça devient aussi assez philosophique, et j’adore les échanges qu’on peut avoir avec les parents de cet âge.

En tout cas, il n’est jamais trop tard pour apprendre à son enfant à développer une relation saine et apaisée avec le sommeil.

Quel est le meilleur moment pour un accompagnement au sommeil ?

C’est très personnel. Certaines familles viennent me voir aux 3 mois de l’enfant, avec en tête d’aller au devant des difficultés et d’avoir des bases saines. D’autres arrivent après avoir « tout essayé », l’ostéo, le magnétiseur, la micro-kiné… D’autres en fin de congé parental, juste avant de rentrer en crèche.. Mais on est nombreux à prendre des décisions sous la contrainte.

J’ai eu des cas un peu sport où la nounou menaçait les parents de ne plus prendre l’enfant en garde si le sommeil ne s’améliorait pas. En vrai, j’adore ce genre de challenge.

Les règles de l’accompagnement

Dans les contraintes que j’impose, je vous demande d’être chez vous, avec un programme très light pendant la durée de l’accompagnement.

Nous allons imposer des changements importants à votre bébé. Pour que les choses se passent de manière la plus douce possible, on évite de lui apporter encore plus d’inconnu en partant en week-end, en ayant du monde à la maison le premier soir… Pour autonomiser un bébé, on a besoin de le rassurer un maximum sur son quotidien. Evidemment, les RDV chez le pédiatre, l’osteo, aller chercher le grand à l’école, tout ça est compatible et on fait avec mais on évite les grosses fiesta latinas quoi…

Une fois que le sommeil est acquis, bien installé, au bout de 2 à 3 semaines, je vous encourage au contraire à profiter de la vie, à partir voir du monde. Nous, on est partis en Italie juste après l’accompagnement et ce séjour reste un des plus beaux souvenirs de ma vie, ma Joe qui dormait comme par magie après 10 mois d’angoisse, et les mémés italiennes qui hurlaient à sa beauté, le bliss était total !

Les 80/20

Une fois l’accompagnement terminé, on respecte la règle des 80/20. 80% du temps, on respecte les besoins de sommeil et de réassurance de bébé. Et 20% du temps, YOLO, on kiffe, on peut rater une sieste, décaler un coucher, voir ses parents profiter de la vie et chiller, c’est aussi très bon pour votre bébé.

Est-ce qu’on peut être en vacances ?

En vacances à la maison, c’est idéal. Même juste 3 jours, au démarrage, ça suffit.

L’alimentation est compliquée, est-ce que c’est le bon moment ?

Bébé refuse le biberon, n’accepte pas les solides, ne mange pas assez… bien souvent, en améliorant le sommeil, bébé accepte beaucoup plus facilement les changements. Le manque de sommeil rend grognon, et peu adepte de découvertes. Le fait d’adopter un rythme et de rendre les situations de dodo claires et faciles aide beaucoup les bébés à régler leurs problèmes d’alimentation.

Le sommeil et l’alimentation sont très liés donc je vous donne mes recommandations aussi sur ce sujet. Je vous demande l’avis de votre pédiatre si la situation est sensible.

Et si bébé est à la crèche, chez nounou ?

Tout dépend de la capacité de nounou ou de la crèche de respecter le timing des siestes. Si c’est un peu chaotique sur place, on commence autour d’un week-end pour que vous puissiez mettre bébé sur son nouveau rythme vous même. Ensuite, il arrive à le reproduire au sein de son lieu de garde. Mais bien souvent, les structures d’accueil sont ravies de voir qu’on s’occupe du sommeil du petit et adaptent très bien le rythme. Les siestes en poussette au parc par exemple, c’est top !

Le plus important est que les siestes soient proposées à la bonne quantité et au bon moment. La façon de les endormir n’a pas besoin d’être tout à fait comme à la maison.

En conclusion, que vous recherchiez des bases solides dès les premiers mois, ou que vous ayez déjà exploré diverses approches, il n’est jamais trop tard pour instaurer une relation apaisée avec le sommeil de votre enfant.

 

Et je suis là pour vous aider, quelque soit le bon moment pour vous.

Voici toutes les offres et tarifs. 

 

Aline

 

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