Pourquoi les difficultés de sommeil arrivent souvent à partir d’une heure du matin ?
Si vous êtes parent, vous avez peut-être remarqué que les nuits de votre bébé semblent plus paisibles en début de soirée, puis, aux alentours de 1h du matin, tout se complique. Beaucoup de parents qui me contactent pour parler des problèmes de sommeil de leur enfant mentionnent ce même scénario : les nuits deviennent chaotiques à partir de cette heure.
Alors, pourquoi cela arrive-t-il si fréquemment ? Est-ce normal ? Heureusement, la réponse est oui. C’est un phénomène très courant, et il existe des raisons bien précises qui expliquent pourquoi les débuts de nuit sont souvent plus calmes et pourquoi les réveils deviennent plus fréquents et plus difficiles à gérer à mesure que la nuit avance.
Comprendre le rythme du sommeil des bébés
Pour comprendre ce qui se passe, il est essentiel de savoir que le sommeil n’est pas linéaire. Il se compose de cycles comprenant différentes phases, dont certaines sont plus profondes et d’autres plus légères. Chez les bébés, ces cycles de sommeil sont plus courts que chez les adultes et évoluent au fur et à mesure de leur développement.
Les deux principales raisons pour lesquelles le sommeil est souvent de meilleure qualité en début de nuit sont les hormones et la pression du sommeil.
1. Les hormones : Mélatonine et Cortisol, deux opposés qui rythment la nuit
Les hormones jouent un rôle central dans la régulation du sommeil. La mélatonine, souvent appelée « hormone du sommeil », est produite en plus grande quantité entre 19h et 1h du matin. C’est elle qui aide à induire le sommeil en signalant au cerveau qu’il est temps de se reposer. Durant cette période, votre bébé profite d’une fenêtre optimale pour s’endormir profondément, car la mélatonine est à son maximum.
En revanche, après cette période, une autre hormone entre progressivement en scène : le cortisol. Cette hormone, souvent associée au stress, commence à augmenter doucement à partir de 2 ou 3h du matin pour préparer le corps à se réveiller. C’est comme un « réveil interne » qui commence à stimuler le corps pour le maintenir prêt à affronter la journée. Ce mélange hormonal crée des réveils qui peuvent être plus fréquents et plus difficiles à gérer à l’approche du matin.
2. La pression du sommeil : la fatigue de la journée qui s’estompe
L’autre raison est la pression du sommeil, c’est-à-dire l’accumulation de fatigue tout au long de la journée. Après une journée bien remplie, que ce soit pour un adulte ou un bébé, la pression de sommeil est à son apogée. C’est pourquoi, le soir venu, l’endormissement est souvent plus facile et le sommeil initial est généralement plus profond.
Pendant la première moitié de la nuit, le corps entre dans un sommeil majoritairement lent et profond, ce qui aide à récupérer de la fatigue physique et mentale de la journée. Cependant, après quelques heures de ce sommeil profond, la pression du sommeil diminue. Par conséquent, lorsque le cortisol commence à monter, le corps est moins fatigué et plus susceptible de passer en sommeil paradoxal.
3. Le sommeil paradoxal : le sommeil des rêves et de l’apprentissage
Le sommeil paradoxal, ou REM (Rapid Eye Movement), est une phase plus légère où le cerveau est très actif. C’est le moment où nous rêvons et où notre cerveau traite et consolide les apprentissages de la journée. Pour les bébés, cette phase est particulièrement importante pour le développement cognitif, car c’est durant cette période que se font les connexions neuronales. Cependant, comme le sommeil paradoxal est plus léger, les réveils sont plus fréquents et souvent plus compliqués à gérer.
Pour les parents, cela se traduit par ces fameuses nuits où tout semble aller bien jusqu’à environ 1h du matin, puis, tout à coup, les réveils deviennent plus fréquents et difficiles à gérer. Cela vous parle ? Vous n’êtes pas seuls ! Ce phénomène est tout à fait normal, même si cela peut être épuisant.
Pourquoi est-il important de comprendre ces cycles ?
Comprendre le fonctionnement du sommeil de votre bébé peut réellement changer la donne. Cela permet non seulement de dédramatiser les réveils nocturnes, mais aussi de mieux adapter les stratégies de gestion du sommeil. .
Par exemple, créer un environnement apaisant, maintenir une routine régulière, et assurer un endormissement serein et autonome en début de soirée peut aider à prolonger la durée des périodes de sommeil profond. De plus, éviter les sources de stress ou d’excitation trop proches du coucher est une excellente pratique.
Que faire si les réveils nocturnes deviennent trop pesants ?
Si vous sentez que la situation devient pesante et que vous êtes épuisés par ces réveils fréquents, sachez que vous n’êtes pas obligés de traverser cela seuls. Parfois, un petit coup de pouce peut faire une grande différence. Mon accompagnement personnalisé est là pour vous aider à mieux comprendre le sommeil de votre bébé et à mettre en place des stratégies adaptées, qui fonctionnent pour votre famille.
Imaginez des nuits aussi paisibles à 4h du matin qu’à 20h, où tout le monde se réveille reposé et prêt à affronter une nouvelle journée avec le sourire !
Conclusion
Le sommeil de votre bébé est un équilibre délicat influencé par de nombreux facteurs biologiques. Savoir pourquoi les nuits deviennent plus compliquées à partir de 1h du matin peut déjà vous apporter un soulagement. Alors, prenez une profonde inspiration, respirez, et rappelez-vous que ces moments difficiles ne sont que temporaires. Et si vous avez besoin d’aide, je suis là pour vous accompagner à retrouver des nuits plus sereines.
Je serai heureuse d’échanger avec vous lors d’un appel de découverte et de vous expliquer comment je peux vous aider.
Et on peut se retrouver sur Instagram pour plus de conseils.
À bientôt,
Aline – Joe et Morphée