Les faux départs dans le sommeil de bébé

Le mot de faux départ est assez parlant en lui-même mais je vais quand même vous donner une petite définition afin qu’on soit bien sûrs de parler de la même chose.

A moins d’être extrêmement chanceux, on a tous déjà vécu un faux départ dans le sommeil de notre bébé le soir.

La différence entre un faux départ et réveil nocturne « classique »

 

Vous couchez votre bébé, il s’endort, et se réveille après 20 à 30 minutes de  sommeil. C’est à cette situation spécifique que je fais référence ici.  Il ne s’agit pas d’un réveil nocturne classique. Un réveil nocturne arrivera plutôt 1 heure minimum après l’endormissement de bébé.

 

Les réveils nocturnes sont souvent causés par la faim. Ou par la difficulté pour bébé de connecter ses différents cycles de sommeil entre eux. Si votre bébé a plus de 6 mois et qu’il a bien mangé toute la journée, qu’il a pris une bonne dernière tétée ou dernier biberon avant d’aller au lit, alors ce n’est pas une question de faim. Si votre bébé de plus de 6 mois se réveille pour manger jusqu’à 5 fois dans la nuit, c’est que l’alimentation est devenue son moyen de repartir dans le sommeil. Et si vous êtes dans cette situation, je suis là pour ça. Mais ce n’est pas tout à fait le sujet de cet article.

Les faux départs peuvent être réglés beaucoup plus facilement. La première chose à faire, c’est d’identifier les causes possibles de ces faux départs.

Les 3 causes principales des faux départs

Cause n°1 : l’inconfort

Si votre bébé ne se sent pas bien, il y a de grandes chances que son sommeil soit perturbé, comme pour les grands. Les dents, des gaz, des coliques, ou un reflux, voire même une température trop chaude ou trop froide peuvent faire se réveiller un bébé juste après son endormissement. Pour les 3 premiers désagréments, il faut en parler à votre pédiatre. Pour la température, vous trouverez sur cette page de ressources gratuites un guide pour habiller bébé en fonction de la température de la chambre.

Cause n°2 : le manque de pression de sommeil

Il y a deux choses qui nous aident à nous endormir. En premier lieu, notre rythme circadien. qui signale à notre cerveau qu’il est temps de produire de la mélatonine car la lumière baisse. En second lieu, et désolée pour le gros mot, la pression homéostatique. C’est le besoin de dormir naturel de notre corps une fois qu’on est arrivé à la limite de temps d’éveil qu’on peut supporter. Si vous vous demandez quel est le temps d ‘éveil de votre bébé, je vous invite à lire cet article. 

Au vu de la rapidité de leur développement, la pression du sommeil des bébés se construit beaucoup plus vite que celle des adultes. C’est pourquoi leur sommeil en journée est si important. Mais plus ils grandissent et plus leur capacité à rester éveillés augmente. SI votre bébé met beaucoup de temps à s’endormir mais reste joyeux et actif, c’est certainement que sa pression du sommeil n’est pas à son maximum. Vous pouvez à ce moment là soit augmenter son temps d’éveil, soit remodeler sa journée en supprimant une sieste. Voici un autre article sur l’augmentation des temps d’éveil qui pourrait vous aider si cela vous met la puce à l’oreille.

Cause n°3 : la surfatigue

Alors, là, on est un peu dans le contraire du cas précédent. Ce qu’on appelle la sur fatigue, c’est une fatigue qui s’est installée de manière chronique (donc juste pas parce qu’on a dépassé un temps d’éveil de 15 minutes) et qui fait produire au corps un peu trop de cortisol et pas au meilleurs moments. Si vous pensez que c’est le cas pour votre bébé, alors vous pouvez avancer l’heure du coucher du soir de 20 à 30 minutes.

Comment résoudre les faux départs

Et je comprends que ce soit difficile pour vous. Dans quelle situation est votre bébé ? On a un même résultat pour deux causes complètement opposées. Soit votre enfant est couché trop tôt, soit pas assez.

Comment savoir alors ?

Je vous conseille de noter. Noter ses heures de réveil, son heure de coucher, son heure d’endormissement et calculer ainsi le temps d’éveil et de voir si votre enfant est dans les clous par apport à ces moyennes.

Si vous n’avez vraiment aucune idée de si votre enfant va au lit le soir trop ou pas assez fatigué, alors je tenterai en premier l’approche de le coucher plus tôt. La sur fatigue est un cercle vicieux qui mène vers des réveils nocturnes nombreux, des réveils tôt le matin, des siestes courtes, etc.. donc dans le doute, c’est ce que j’irais rechercher en premier.

J’espère que ces solutions vous aideront à réduire voire faire disparaitre ces faux départs du soir.

Si malgré tout, les problèmes de sommeil de votre bébé persistent, il est peut-être temps d’envisager de faire appel à une consultante en sommeil.

J’en connais une super !

 

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